Témoignage de Cécile M. (originaire du nord de la France)
Reçu le 16 février 2010
Je suis une jeune active de 28 ans, dont le parcours professionnel est depuis le début lié, de plus ou moins près, à mon apprentissage du russe.
Je viens du Nord de la France et le russe était ma troisième langue au lycée.
J’ai souhaité approfondir cet apprentissage en intégrant l’INALCO à Paris.
J’y ai obtenu une licence LLCE Russe. J’ai effectué une maîtrise de géographie, qui m’a menée au Tatarstan, terrain de mes recherches.
J’ai par la suite obtenu un Master Professionnel en Hautes Etudes Internationales à l’INALCO et un Master Recherche en Relations Internationales à Sciences Po.
Je suis actuellement doctorante à Sciences Po et toutes mes recherches ont un lien direct avec la Russie.
D’un point de vue plus professionnel, j’ai pris une année de césure après ma maîtrise pour effectuer un stage d’un an à Reporters sans Frontières, où je travaillais pour le bureau Europe/ex-URSS. L’usage du russe y était alors quotidien et cette expérience a été très enrichissante, d’un point de vue aussi bien professionnel que personnel.
Avant même de terminer mes études, j’ai décroché un CDD de 4 mois en tant que guide-conférencière pour les touristes français effectuant des croisières sur la Volga. Ce travail m’a permis de profiter des 4 mois de vacances universitaires pour acquérir une nouvelle expérience professionnelle avant même d’être diplômée, mais également de séjourner en Russie et de travailler avec un équipage russe. Encore une très belle expérience...
Une fois diplômée, j’ai décroché un poste de volontaire internationale à l’Ambassade de France à Moscou, au sein du service de la coopération universitaire.
De retour en France et décidée à ne pas passer le concours du Quai d’Orsay, j’ai souhaité continuer à travailler en coopération internationale dans le domaine de l’enseignement supérieur. Après quelques mois de latence (l’inconvénient d’être volontaire internationale est d’être totalement abandonnée par le Ministère une fois le contrat de deux ans terminé !!), j’ai décroché un poste de directrice adjointe des relations internationales dans une grande école d’ingénieur. Cet emploi me permet à la fois d’utiliser mes compétences en russe mais également de m’ouvrir aussi à d’autres pays et d’autres systèmes d’enseignement, ce que je recherchais. La Russie est un de nos pays prioritaires, cette tâche me tient beaucoup à cœur. Je continue à effectuer des missions en Russie dans le cadre de ce poste.
La connaissance du russe m’a indéniablement ouvert des portes. Elle m’a apporté un plus sur mon CV par rapport aux autres personnes ayant un profil relations internationales/science politique mais qui n’avaient pas une langue orientale leur permettant de se distinguer par rapport aux autres.
Bon courage à tous !
Cécile M.
liouba6@yahoo.fr