Texte rédigé par Irène Baskine
Assistance technique de Richard Brunet
En avril - mai 2009, la Galerie LE MINOTAURE [1], bien connue pour son intérêt pour l’art d’avant-garde et d’actualité, russe en particulier, a exposé dans ses murs des œuvres du peintre moscovite Vladimir Yankilevsky, qui vit depuis une quinzaine d’années à Paris et qui est l’un des artistes réputés de la génération des « non-conformistes » soviétiques des années 60-80.
Dina Vierny a été la première à Paris à découvrir M. Chemiakine, I. Kabakov, V. Yankilevsky et quelques autres de ces artistes « non officiels », aujourd’hui largement reconnus. V. Yankilevski a été exposé à plusieurs reprises à la galerie Dina Verni et à son Musée Maillol, sans compter ses autres expositions à travers le monde.
Les visiteurs du site "afr-russe.fr" ne manqueront pas de noter la présence d’une reproduction du fragment « Adam et Eve » du Pentaptyque de 1980 de V. Yankilevsky dans le manuel de russe « Reportage 2 » de V. Jouan-Lafont et Fr. Kovalenko (éd. Librairie du Globe, Paris, 1997, p.47). Elle figure au-dessous de la page intitulée « Le Pays et les gens » avec un extrait d’« Un jour sans mensonge » de V. Tokareva. C’était la n°2 parmi ses nombreuses « Portes », dont on a pu admirer le Triptyque n° 24 à l’exposition du Minotaure.
Des événements de ce type offrent une bonne occasion de suivre la riche production artistique de l’émigration et de la migration russo-soviétique à Paris durant ces trente dernières années.