Il n’est jamais trop tard pour bien faire ! Ce n’est que sur le tard que j’ai décidé d’entreprendre avec un peu de sérieux l’étude du russe. Mes motivations étaient en premier lieu mon attrait pour les langues, et en second lieu l’intérêt que je portais à ma collection de papier monnaie émis localement pendant la guerre civile de 1918-1923.
Si La mélodie et les sonorités de la langue russe m’avaient toujours plu, plusieurs autres de ses caractéristiques me la rendent particulièrement attrayante : une orthographe simple et logique, une formation des mots transparente, ce qui facilite l’acquisition et l’enrichissement du vocabulaire. Bien sûr, chaque langue à ses difficultés, et pour moi les principales sont la maîtrise de l’accentuation et celle de l’aspect verbal.
Assez vite j’ai découvert l’Association Française des Russisants, son site web, et sa page Facebook. L’adhésion m’a permis de bénéficier d’une source inestimable de conseils et d’informations fiables, et de lire avec plaisir la Revue russe, de grande qualité, deux fois par an. Une bonne ouverture sur l’histoire et la civilisation russes, dans tous ses aspects. J’ai eu le plaisir d’y contribuer avec une petite introduction au papier-monnaie russe, dans le numéro 54 (2020).
L’équipe à la tête de l’AFR est sympathique et cultivée, et vient de tous horizons. Elle est unifiée dans un désir manifeste de partager ses découvertes, ses émotions, ses expériences et ses savoirs. C’est pour moi le plus important.
Le résumé de la présentation que j’ai récemment donnée pour une journée d’étude de la Société Française de Numismatique pourra intéresser les membres de l’AFR et plus largement tous ceux que la vie en Russie soviétique peut intéresser.
Michel Muszynski, Président de l’Association française pour l’étude du papier-monnaie