Victor Hugo compte parmi les écrivains français les plus connus en Russie, et sa réception en Russie et en URSS a fait l’objet de nombreux travaux et commentaires, pour la plupart publiés à l’époque soviétique. Pourtant, plus qu’ils ne brossent un tableau de la réception de l’auteur, ils édifient un mythe articulé à un discours politique que cet ouvrage s’attache à déconstruire pas à pas à travers l’étude des traductions, des éditions et des débats littéraires. Le cadre chronologique large retenu, des années 1830 jusqu’à nos jours, permet d’éclairer le processus d’entrée d’un écrivain dans le panthéon littéraire russe puis soviétique par-delà des moments de rupture qui n’en sont parfois pas.
Ancienne élève de l’École Normale Supérieure de Lyon, agrégée de russe et docteure en langue et littérature russes de l’Université de Lille, Myriam Truel a enseigné la littérature française au Collège Universitaire français de l’Université d’État de Saint-Pétersbourg et enseigne actuellement le russe au lycée international François 1er à Fontainebleau. Elle est vice-présidente pour l’enseignement secondaire de l’AFR.
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