Le monastère de Torjok, région de Tver. Photo Philippe Comte, été 2004. Paysage typique - Sibérie- Photo : Elena Jourdan Lac Baïkal - île d'Olkhon - Photo : Elena Jourdan Près d'Ekatérinbourg, le mémorial à la famille impériale. Photo Elena Jourdan La Moscova et la cathédrale du Christ Sauveur à Moscou, depuis le parc Gorki. Photo Philippe Comte, été 2004. Le lac Seliguer, région de Tver. Photo Philippe Comte, été 2004. Entre Moscou et l'Oural, vue du train. Photo Philippe Comte, été 2004. Isba restaurée - Irkoutsk - Photo : Elena Jourdan Isba - Krasnoïarsk - Photo : Elena Jourdan Le cours du Ienissï, dans les monts Sayans - Photo : Elena Jourdan "Entrée dans Jérusalem" (fresque) - Exposition au monastère Novodevitchi, Moscou - Photo : Elena Jourdan
Irkoutsk - Photo : Elena Jourdan Un lac dans les Sayans - Photo : Elena Jourdan La place centrale de Torjok, région de Tver. Photo Philippe Comte, été 2004. La tombe de Chaliapine - Cimetière du monastère Novodevitchi, Moscou - Photo : Elena Jourdan "Na prestole" (fresque) - Exposition au monastère Novodevitchi, Moscou - Photo : Elena Jourdan Lors du concours de lutte traditionnelle "hourej", dans la République de Touva - Photo : Elena Jourdan Isba - village de Koultouk - lac Baïkal - Photo : Elena Jourdan Un village dans la région de Tver. Photo Philippe Comte, été 2004. Lac Baïkal : lieu chamanique sur l'île d'Olkhon - Photo : Elena Jourdan La source de la Volga, région de Tver. Photo Philippe Comte, été 2004. Une église dans la région de Tver. Photo Philippe Comte, été 2004.

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Témoignage de Rémy Clauvel

mercredi 23 décembre 2009, par Elena Jourdan


Témoignage de Rémy Clauvel

Oui, le russe m’a servi dans mes activités professionnelles.

Je suis diplômé de russe et de polonais de l’INALCO, par ailleurs j’ai obtenu le diplôme de l’école des Hautes Etudes Commerciales (HEC)
et également celui de Sciences Po Paris, car au départ j’ai voulu rentrer dans la fonction diplomatique (concours de Secrétaire d’Orient), mais j’ai bifurqué vers le monde des Affaires et suis rentré dans une banque faisant partie d’un groupe industriel, le groupe Empain-Scheider, très actif sur les Pays de l’est, et en particulier en URSS : cette banque s’appelait la Banque de l’Union Européeene (elle a été fondue avec le CIC, depuis lors). Le russe a donc été pour moi une bonne carte de visite pour me faire monter dans le train du monde du travail.

Au bout de six ans, je suis passé dans le groupe Renault, où le russe ne m’a pas été utile. Mais ensuite après 6 ans passés chez Renault, je suis repassé dans la banque, au CCF (maintenant HSBC), où j’ai été responsable de l’Europe de l’Est pour ce qui concernait les relations de toutes sortes que cette banque pouvait avoir avec cette zone, et pour le développement des opérations de crédit accompagnant les exportations des clients de la Banque .

A vrai dire, je n’ai vraiment utilisé le russe qu’après 1989, car auparavant notre interlocuteur privilégié était, en URSS, la Banque du Commerce Extérieur de l’URSS VEB (aujourd’hui VTB) : nos interlocuteurs étaient par principe francophones ou anglophones : le russe n’était qu’une coquetterie de plus. Mais après 1989, nous avons eu affaire à toutes sortes d’interlocuteurs issus de tous les secteurs d’activité, y compris des sphères gouvernementales, et de toutes les régions, provinces ou républiques, et le russe est devenu une langue de travail. A ceci s’ajoute le fait que le CCF a pris une place de premier plan dans l’aide à la transformation des modes de fonctionnement économique, en acceptant des missions confiées par des organismes internationaux comme la B.E.R.D. : j’ai effectué ainsi une mission de 4 mois en Biélorussie comme membre d’une équipe qui avait pour tâche de créer de toute pièce une nouvelle banque.

J’aurais pu , maintenant que je suis retraité, poursuivre des activités de consultant, mais cela n’a pas été mon choix. Car en fait je suis plus linguiste qu’ homme d’affaires : j’ai passé une licence d’anglais à Paris VII et je donne des cours d’anglais, de russe et de français.

Conclusion : le russe peut être professionnellement très utile, et maintenant plus que jamais puisque les pays russophones se sont ouverts au monde, et que tous les acteurs économiques, loin s’en faut, ne parlent pas l’ anglais ni encore moins le français.

Bien amicalement à vous
S ouvajeniem

Rémy Clauvel (remy.clauvel@wanadoo.fr)
Message reçu le 9 décembre 2009




Près d'Ekatérinbourg, le mémorial à la famille impériale. Photo Elena Jourdan


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