La mention du russe dans mon CV m’a sans doute été utile pour entrer à la bibliothèque du CNRS (entre 1967 et 1969) (et aussi alors mes notions de chinois, mais j’étais loin alors d’être "opérationnel")
En revanche, pour entrer à la Direction de la Recherche (service documentation) d’Ugine-Kuhlmann (un des fleurons de l’industrie française d’alors) en 1969 (où je suis resté jusqu’en 1984), mon test d’embauche a été très simple : traduction orale instantanée, à brûle pourpoint, sans aucune préparation, d’un texte scientifique sur les agents tensio-actifs cationiques et anioniques. Et l’essai a été très rapidement concluant, puisque je fus embauché sur l’heure (je crois qu’ils s’attendaient aussi que je sois un bon traducteur d’allemand…, mais j’ai été maintenu à ce même poste après mes 3 mois d’essai)
J’ai quitté, après les nationalisations de 1981, d’autant que la holding a été complètement éparpillée.
De plus, et surtout, j’avais déjà, depuis un certain temps, un premier client régulier (le "Cemenbureau - Bureau européen des ciments" où j’avais à traduire directement du chinois en anglais sur les "propriétés physico-chimiques des alumino-silicates dopées avec des déchets industriels renferment des composés du phosphore").
J’ai terminé avec pour grand client régulier l’Institut Français du Pétrole sur "la catalyse en pétrochimie".
Si je me permets cet aparté, c’est que le service traduction pour le chinois était confiée à Mme Répine ou Reptine (elle dû prendre sa retraite dans les années 90’) qui était responsable du… Russe !